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Kim Tillie (Cholet) : "Dès que les lumières sont allumées, qu’il y a le public, on se troue"

Gravelines, Roanne, Blois, Paris et maintenant Dijon à La Meilleraie (79-88) : Cholet Basket a concédé sa 5e défaite de suite.

©Tuan Nguyen

La conséquence, c'est que l'équipe du Maine-et-Loire est éjectée actuellement des playoffs (10e, 15 victoires et 17 défaites) et que les perspectives ne sont pas au beau fixe.

« Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de cassé, ce qui est sûr, c’est qu’on ne joue pas avec la bonne intensité, constate le coach Laurent Vila dans Ouest France. On subit le jeu de l’adversaire, on le laisse s’installer dans le jeu, faire ce qu’il aime faire. On joue contre des équipes qui déroulent leur jeu, nous, on n’arrive pas à jouer le nôtre. Ce n’est pas normal. On doit montrer notre envie sur le terrain. Chacun fait son truc, des erreurs, peut-être qu’on courrait, mais pas avec l’intelligence qu’il faut. C’est rageant, on redescend à la 10e place et ce n’est pas ce qu’on espérait. Sur les deux prochaines journées, ça va être dur de gagner deux matches. En plus, on n’a pas forcément le point-average sur nos adversaires. Globalement, on sait qu’on doit faire deux matches forts : on aura à la fin ce qu’on mérite. On a peut-être trop parlé de ce Top 8. Mais on avait réussi à gagner un certain nombre de matches avec cette équipe-là. Normalement, on est censé avoir progressé mais on fait trop d’erreurs individuelles… »

Les deux matches à venir seront face à... Monaco, et Chalon. L'avis de Kim Tillie :

« On bosse dur à l’entraînement, on bosse bien, on a l’impression qu’on progresse. On s’entraîne beaucoup, on fait de la muscu, des shoots, on bosse nos systèmes, mais dès que les lumières sont allumées, qu’il y a le public, on se troue. C’est frustrant… On se fout sur la gueule aux entraînements et je ne comprends pas pourquoi on n’y arrive pas en match. Il reste deux matches, il faudra tout donner et on verra. Maintenant, on est dos au mur… On va voir ce qu’on peut faire à Monaco, on va être très motivé. On fait des choix compliqués au lieu de faire des choses simples… Il faut que les joueurs comprennent que les cinq qui sont sur le terrain doivent jouer en équipe. Peut-être qu’on peut faire une surprise à Monaco qui est en plein playoffs d’Euroleague. »

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