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Le PDG de l'Euroleague estime que "le marché français possède un gros potentiel"

Dans une interview à l'AFP, le PDG de l'Euroleague, le Lituanien Paulius Motiejunas a fait quelques éclairages notamment sur la situation de Monaco, de Paris et de Skweek.

©Euroleague

A propos du fait que Monaco souhaite avoir une licence A longue durée :

"Il y a un intérêt de Monaco, mais d'autres clubs, comme les deux de Belgrade (Etoile Rouge et Partizan), Bologne, Berlin. Les dirigeants de Paris ont également demandé, dans les discussions que nous avons eues avec eux, comment ils pouvaient rester au-delà d'une saison. Mais le format des années futures est encore flou. Une autre solution consisterait à accorder des licences pluriannuelles, de trois à cinq ans (...) Ce n'est pas parce que Skweek diffuse l'Euroleague que Monaco aura une licence longue durée, qui dépend de plusieurs facteurs. Dont l'état du marché domestique des droits tv, mais aussi des finances du club, du fait de disposer d'une salle de 10.000 places, etc. Je ne vois pas ça comme un gros problème, et je suis content que le propriétaire de Monaco souhaite faire grandir le basket français dans son ensemble."

A propos du Paris Basketball :

"J'aime leur approche prudente, qui consiste à d'abord analyser la situation, le budget qu'il leur faudrait, ce que ça leur rapporterait. Mais je leur ai dit qu'ils ne pouvaient pas ne pas être en Euroleague la saison prochaine. C'est une chance historique, je ne les vois pas ne pas la saisir."

A propos de la situation financière de Skweek qui entraîne des retards de paiement vis à vis notamment de l'Euroleague :

"Elle s'améliore semaine après semaine. Nous avons établi un nouvel échéancier. Nous sommes confiants dans le fait qu'une solution sera trouvée jusqu'à la fin de la saison (...) De ce que nous savons, les joueurs sont payés et nous sommes en train de récupérer l'argent dû au titre des droits télé et du contrat de parrainage. Nous pensons que la situation sera réglée, c'est ce que nous disent les dirigeants et nous leur faisons confiance."

A propos de la situation générale du basket français :

"... Nous pensons que le marché français possède un gros potentiel, que nous allons essayer de développer. Mais il ne faut pas seulement que nous ou les clubs le pensent, les diffuseurs doivent aussi en être convaincus."

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