"C’est complètement inespéré. Le club jouait le maintien. C’est un peu la magie du sport... et beaucoup de Jean-Louis Borg (l’entraîneur, Ndlr). C’est à lui qu’on doit cette sur-performance. C’est un amoureux du club depuis des décennies. Son arrivée a fait un bien fou et ce n’est rien de le dire," savoure Vincent Masingue dans Var Matin.
Lequel Vincent Masingue, après en avoir été le président, est désormais le vice-président du HTV, mais quand le quotidien lui demande si ce succès est un peu le sien, il répond tout de go :
"Pas du tout! Je n’y suis pour rien. J’avais pris la présidence du club un peu contraint et forcé la saison précédente. C’était une question de survie. Il n’y avait plus personne à la tête du club, un trou à combler de 400 000 euros. Avec William et Aurélie Dumas, on s’est battus pour que le HTV ne disparaisse pas. Une fois la situation apaisée, j’ai passé la main à l’actuel président Mathieu Perrymond. Il a su apporter une nouvelle équipe, une nouvelle organisation. Il a une bonne vision, je trouve. On a ça en commun: penser que le basket a aussi un rôle social, éducatif. Moi, j’en ai bénéficié."
Vincent Masingue est connu pour être tombé amoureux de la mer et des voiliers. Il est parti sur un catamaran en 2014 pour une expérience de trois ans et demi à travers le globe.
"Quand je suis rentré, j’ai eu la possibilité de travailler dans la transition énergétique. Mais c’était dans le bâtiment. Un peu trop loin de la mer donc… L’opportunité s’est ensuite présentée de bosser dans le domaine des bateaux, de la voile. C’était beaucoup plus cohérent avec mes envies ! Je développe notamment la vente et la location de bateaux électriques. Pour moi, ça a du sens, profiter de la mer en ayant le moins d’impact possible. Dans le nautisme, on est encore loin de la prise de conscience écologique mais ça vient !"
